AYONS CONFIANCE EN NOUS FACE AU CORONAVIRUS
- Jacques-Brice MOMNOUGUI
- 26 mars 2020
- 4 min de lecture
Par Jacques-Brice MOMNOUGUI
Avocat au Barreau de Bordeaux
Fondateur du Journal et Directeur de rédaction
En ce jour du mardi 24 mars de l’année 2020 ap. J-C, le Monde entier est confiné.
L’homme né libre, que Bakounine disait être « partout dans les fers » en société l’est désormais officiellement au nom de la « Santé publique Mondiale ».
En 1952, l’OMS a défini la santé publique comme « la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et d’améliorer la santé physique et mentale à un niveau individuel et collectif ». Le champ d’action de la santé publique inclut donc tous les systèmes de promotion de la santé, de prévention des maladies, de lutte contre la maladie (médecine et soins) et de réadaptation.
Le Covid-19 ou Coronavirus dont les symptômes, selon les spécialistes, se rapprochent de la grippe est devenu au fil des jours et des mois un ennemi invisible dont seuls les Hommes seraient les porteurs, le propageant comme les abeilles autour d’eux en semant la mort.
La réponse mondiale à ce mal préconisée par l’OMS, est juste de rester chez soi, confiné, reclus, attention il ne faut surtout pas sortir !!!
Selon une enquête menée par LCI[1] portant sur les chances de guérison du Covid-19, Mme Sandrine BELOUZARD, chercheuse du CNRS au Centre d’infection et d’immunité de Lille répond : « Même si nous parlons beaucoup du nombre de morts, il y a évidemment de nombreuses personnes qui guérissent du coronavirus (…) Une étude chinoise basée sur 44.000 cas montre d’ailleurs que 80% des patients ont une forme légère de la maladie, avec essentiellement de la toux et de la fièvre (…) Certains n’ont même aucun symptôme (…) 15% des personnes contaminées ont une forme un peu plus sévère et 5% souffrent d’une forme grave. Ils doivent alors être admis en soins intensifs (…) La moitié des patients atteints d’une forme grave parvient à guérir. Pour eux, il existe des traitements, notamment de la respiration artificielle ou un apport d’oxygène. Mais 80% des personnes contaminées n’ont pas besoin de traitement et se rétablissent seules, car leur corps lutte. »
Il résulte ainsi de cette étude que le taux de mortalité du virus est très faible, sauf pour les personnes fragiles qui malheureusement vont décéder par milliers et sans qu’on ait aujourd’hui les moyens de tous les soigner. On a malheureusement vu en Italie ce que l’absence de moyens peut engendrer, tant de morts en si peu de temps…une véritable catastrophe humanitaire.
Selon le Professeur Didier RAOULT de Marseille, la Chloroquine ou Chloroquinine, un antipaludique permettrait de soigner ce virus. Des tests sont déjà en cours dans plusieurs pays. Espérons que cela porte des fruits.
Pour autant nos attitudes personnelles et la manière avec laquelle a été gérée cette crise est sujette à questionnements.
Lorsque le virus se trouvait en Chine, on se moquait d’eux et certains étaient agressés dans les métros en France ou en Belgique. Le mal était Chinois.
Lorsqu’il arriva en Italie, la source de la civilisation occidentale, nous avons continué à vivre comme si de rien n’était sans nous préoccuper de leur sort. Nous avons baissé les yeux, en espérant que le mal s’arrête à nos frontières.
Puis, le mal est arrivé en France, a franchi les Amériques, puis l’Afrique et le monde entier.
On a alors fini par réagir dans la précipitation et la panique en prescrivant des solutions d’urgence. Mais aucune décision n’est juste sans recul, ni profonde réflexion.
La télévision s’est fait l’écho de ce virus mais jamais dans un sens d’espoir : Pourquoi ne nous parle-t-on jamais de ceux qui guérissent ? et si toute cette communication finissait par accroître nos peurs et nos angoisses ? Pourquoi ne réfléchissons-nous pas à des solutions alternatives au confinement ? Pourquoi finance-t-on, beaucoup plus et depuis tant d’années, l’industrie de la guerre plutôt que la médecine et la science ? N’est-ce pas le moment de faire confiance à toutes les formes de médecines qui existent et pas seulement celle dite conventionnelle ? Comment se fait-il que chaque jour 25 000 personnes meurent de faim dans le monde[2] ?
On nous demande de faire confiance à la science, à la télé, aux gouvernements et aux autres.
Il faut en réalité, réapprendre à avoir confiance en nous-mêmes, à notre bon sens et à notre intuition : C’est peut-être la grande leçon de cette épidémie.
Car quoiqu’il advienne, le soleil continuera de se lever, les arbres de verdir, les eaux de couler, les oiseaux de voler…
Face aux pires prédictions d’une extermination de la race humaine ou d’une vie désormais réglée par le confinement, répétons-nous ce ceci :
Et pourtant le soleil continue de se lever, les arbres verdissent, les oiseaux volent…
Face à la peur de l’autre, ce potentiel alter virus répétons-nous ceci :
Et pourtant le soleil continue de se lever, les arbres verdissent, les oiseaux volent…
Même si autour de nous, certains tombent, restons éveillés en nous répétant ceci :
Et pourtant le soleil continue de se lever, les arbres verdissent, les oiseaux volent…
Au milieu de ce tableau, nous avons décidé de proposer une vision optimiste, guidés par notre bon sens et dans une foi en l’humanité plus résolue que jamais.
La conscience d’Être, d’Exister, s’oppose à toute logique d’embastillement de l’esprit qui doit toujours demeurer libre.
Nous voulons tous en finir avec ce virus mais sans perdre notre humanité. Parce que si l’on doit tous y passer, nous souhaitons nous présenter au Créateur heureux et non malheureux.
Nous ferons de notre mieux chaque semaine pour vous livrer des réflexions et essayer avec vous de faire résonner le désir de liberté, contre lequel aucune force ne peut résister.
Amandla, Ngawetu’
Comments