CORONAVIRUS : UNE SEULE SANTE POUR MILLE ET UN REMEDES
- Jacques-Brice MOMNOUGUI
- 1 mai 2020
- 3 min de lecture
Pourquoi celui qui a la certitude de ne manquer jamais de rien chercherait-il à posséder plus qu’il ne lui faut ? écrivait Thomas More dans l’Utopie. Il acheva sa pensée en rappelant que « ce qui rend les animaux en général cupides et rapaces, c’est la crainte des privations à venir. Chez l’homme en particulier, il existe une autre cause d’avarice, l’orgueil, qui le porte à surpasser ses égaux en opulence et à les éblouir par l’étalage d’un riche superflu ».
La guerre sanitaire est commune mais les remèdes restent-ils indépendants au prix de l’orgueil ou du goût de la compétition ?
Alors que le meilleur gagne !
Après froide et mûre réflexion, j’ai l’impression que le monde n’est plus réellement en guerre contre le Covid-19 mais en lutte sanitaire entre hérauts purificateurs.
Depuis le début de cette crise, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) se comporte en mère poule. Elle cherche à couver ses petits mais ne leur laisse pas l’autonomie qui leur permettrait de lui proposer des solutions contre la pandémie.
Dans le cadre de la lutte contre les zoonoses (maladies susceptibles de se transmettre de l’animal à l’homme et inversement, comme la grippe, la rage, Ebola), l’OMS a développé une approche dite « Un monde, une santé[1] ».
Cette approche s’applique à la conception et la mise en œuvre de programmes, de politiques, de législations et travaux de recherche pour lesquels plusieurs secteurs communiquent et collaborent en vue d’améliorer les résultats en matière de santé publique.
Et si l’on parlait « Une seule santé » par rapport au coronavirus, en appliquant la même approche dans la recherche de solutions médicales durables contre cette épidémie ?
Au regard du contexte actuel, cela semble difficile, vu la souveraineté de chaque pays, donc leur liberté à consentir ou pas aux exigences de l’OMS voire même à ses recommandations. Et pourtant il ne s’agit plus pour l’heure d’une santé de chacun mais de tous et pour tous.
Or, pour une seule santé, nous vivons aujourd’hui milles et un remèdes.
Des traitements médicaux fonctionnent déjà, du protocole du Professeur RAOULT, à l’Apivirine du Docteur Valentin AGON. Le Président Malgache a même annoncé la création d’une solution à base d’Artemisia appelée « Covid-Organics » qui fonctionne et fait déjà l’objet de commandes de pays africains.
Certains de ces protocoles ont d’ailleurs été éprouvés sur le terrain, avec des témoignages de patients guéris comme le Maire de Nice, Christian Estrosi, ou encore le Prince Albert de Monaco. Ce dernier a d’ailleurs déclaré, à propos du protocole du Professeur RAOULT : « Il est proposé au Centre Hospitalier Princesse Grace. Il faut qu'il soit encadré, sous surveillance médicale. C'est une solution ; il y a d'autres médicaments et d'autres traitements qui sont testés en ce moment. Je pense qu'on y verra un peu plus clair dans quelques temps. C'est une des solutions face à ce virus [2]»
Mais face à ces solutions, l’OMS patine et rechigne à les reconnaître en espérant un potentiel vaccin.
Et voilà que l’Europe, la France en particulier a décidé de soigner la maladie en aidant à son dépistage au moyen d’une application appelée « StopCovid », qui interroge et questionne.
Et si humains face à la pandémie du covid-19 étaient dans une démonstration pure et dure d’une science sans conscience qui n’est que ruine de l’âme comme le disait François Rabelais dans son livre « Pantagruel » ?
Le temps nous permettra de mieux en apprendre.
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