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DU RACISME ANTI NOIR, Hier et Aujourd’hui (Partie I)

  • Photo du rédacteur: Jacques-Brice MOMNOUGUI
    Jacques-Brice MOMNOUGUI
  • 11 juin 2020
  • 13 min de lecture

Je m’étais promis de ne pas aborder la question du racisme avant d’avoir une longue expérience de vie. Bien que je sois conscient de ne pas encore l’avoir atteint, les évènements récents résultant du décès de George FLOYD et les protestations de plus en plus visibles des noirs et blancs de France et du Monde m’obligent à livrer, en toute modestie, ma part de vérité.

« Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà », s’interrogeait déjà Blaise Pascal.

Vérité sur le racisme ou vérités du racisme, malin qui pourrait dire la Vérité sur le racisme.

Sur cette thématique aux histoires tragiques, trop souvent clivante mais surtout historique, je pense qu’il faut s’attacher aux faits, les seuls qui comptent tout en essayant de citer ses sources pour que le débat soit scientifique, empirique et peut-être aussi rationnel.

Le racisme est un véritable serpent de mer en ce qu’il peut être visible, lorsqu’il est affiché mais aussi parce qu’il est le plus souvent contenu dans des formules d’usage, subtiles ou des attitudes ambiguës que seule la victime peut ressentir.

Le racisme peut donc aller de la parole au geste et ce n’est que dans cette dernière hypothèse qu’il devient plus évident, plus palpable.

L’affaire est assurément complexe.

Cette complexité peut être illustrée par l’ordonnance désormais célèbre[1] du 9 Janvier 2014, par laquelle le Conseil d’Etat a interdit la représentation du spectacle « le Mur ! » de Dieudonné aux motifs qu’il « contient des propos de caractère antisémite, qui incitent à la haine raciale » ; « qu'il appartient en outre à l'autorité administrative de prendre les mesures de nature à éviter que des infractions pénales soient commises » et compte tenu des « risques que le spectacle projeté représentait pour l'ordre public »

De facto, le spectacle fut interdit avant d’être joué : une première en France !

Mais qu’est-ce que le racisme ?

Dans son acception courante le racisme[2] revêt deux contours :

- il s’agit d’abord d’une idéologie fondée sur la croyance qu’il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les « races » ; le racisme est donc le comportement inspiré par cette idéologie ;

- il s’entend aussi comme une « attitude d'hostilité systématique à l'égard d'une catégorie déterminée de personnes ».

Au plan légal, le racisme n’est pas défini et pourtant les comportements racistes sont réprimés. On peut notamment citer :

· la diffamation ou injure raciale non publique[3] ou publique[4] lorsqu’elle porte atteinte « à l’honneur et à la considération d’une personne « à raison de son origine, de son appartenance ou de sa non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion » : contravention de 4ème classe punie de 750 € d’amende ;

· la discrimination[5] « à raison de son appartenance vraie ou supposée à une ethnie déterminée, race ou religion déterminée » : délit punit de 3 ans ou 5 ans d’emprisonnement et de 45000 € ou 75000 € d’amende ;

· l’injure publique envers un particulier[6] « comportant une expression outrageante, un terme de mépris ou une invective à raison de son origine, de son appartenance ou de sa non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion » : délit puni de 12 000 € d’amende pour les personnes physiques ;

· le port d’insigne ou de symbole rappelant une idéologie raciste ou xénophobe dans une enceinte sportive[7] : délit puni de de 1 an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende ;

· la provocation publique[8] et non publique[9] à la commission de crimes ou délits, à la discrimination ou à la haine raciale et apologie de crime : délit puni de 5 ans d’emprisonnement (provocation publique) et contravention de 5ème classe puni d’une amende de 1500 € (provocation non publique).

Au demeurant, ni le terme « race » évoqué dans la qualification de ces infractions ni le mot « racisme » n’ont reçu de définition légale.

On aboutit donc au constat suivant : les comportements racistes sont réprimés mais la notion de racisme en elle-même n’est pas définie, encore moins celle de race !

De même, si l’on veut parler du racisme anti-noir, on se heurte à une autre dificulté en France puisque le terme « noir » n’a pas de définition légale comme aux Etats-Unis par exemple ou les expressions « couloured » ou « negros » renvoient expressément à des référents de coloration génétique de la peau.

Dès lors, il est laissé à la libre appréciation des juges, les mots, attitudes, expressions employées faisant ainsi tomber les qualifications de racisme dans une incertitude légale.

Dans le cadre de la présente, nous entendrons par « anti-noir » celui qui concerne toutes les personnes d’ascendance négro-africaine ou pour s’exprimer comme les anthropologues d’ascendance « mélanoderme ».

Partant, notion ambiguë et juridiquement floue, peut-on parler au plan légal d’un racisme anti-noir ? Est-elle une idéologie institutionnelle ? Un comportement sans idéologie ?

Pour y répondre nous remonterons l’horloge de l’Histoire afin de revenir sur le racisme anti-noir d’hier (I) afin de mieux comprendre celui d’aujourd’hui (II).

I. Du racisme anti-noir d’Hier : Une idéologie au service de l’esclavage, de la traite et du colonialisme

Je ne saurais dire exactement à quand remonte le racisme anti-noir dans l’Histoire, ce serait essayer de deviner le sexe des anges. On peut néanmoins en faire remonter pour une grande partie ses sources idéologiques aux esclavages et à la ségrégation subies par les peuples noirs tant sur le continent africain qu’en dehors.

A. De l’esclavage anti-noir

1. De l’esclavage arabo-musulman comme cause première de la naissance d’une idéologie raciste anti-noir

Entre le 7ème au 20ème siècle environ, les peuples noirs d’Afrique ont subi un esclavage de la part des peuples arabo-musulmans.

Cet esclavage et ces premières traites dont on parle très peu « sont mal connues et difficiles à chiffrer mais selon l'historien américain Ralph Austen, le meilleur spécialiste de la question, 17 millions de personnes auraient été déportées par les négriers* musulmans entre 650 et 1920.[10] »

Cet esclavage était-il justifié par un racisme ou une idéologie ?

Selon l’Historien[11] : « La loi musulmane interdisant d'assujettir les musulmans, on amena les captifs des pays slaves, du Caucase et d'Asie centrale mais surtout de régions au sud du Sahara. Les Africains étant, de loin, les plus nombreux, il se produisit une progressive dévalorisation de l'image des Noirs, assimilés à la figure de l'esclave. Cette dévalorisation servit objectivement à légitimer la traite dont les sociétés esclavagistes avaient besoin. Pour cela, on eut recours à des arguments à la fois racistes et religieux. On prétendait que l'insuffisante organisation de leur cerveau faisait d'eux des êtres naturellement gais, d'autant plus propres à être mis au travail forcé. On utilisa la légende biblique de Cham, pourtant dénuée à l'origine de tout préjugé de couleur, pour prétendre que les Noirs descendaient de Cham, dont la descendance avait été maudite par son père Noé. (…). »

On peut donc dire que l’idéologie raciste a été créée pour servir la clause esclavagiste qui l’avait précédée.

A propos du traitement des esclaves durant cette période, on peut considérer qu’ils étaient considérés comme un « bien » de leurs maîtres[12].

En effet, les juristes de l’époque estimaient qu’il était licite pour un maître de prendre les dispositions nécessaires pour protéger son patrimoine.

C’est ce qui ressort explicitement de l’une des fatâwî[13] d’Al-Wansharîsî. Le faqîh[14] Abû ‘Abd Allah Ibn ‘Abd al-Karîm al-Aghsâwî fut interrogé à propos de l’affaire suivante :

Question : Un individu possède un esclave qu’il traite bien. Mais ce dernier a un mauvais caractère et a tenté de s’évader à plusieurs reprises. Alors, il lui met un gros anneau de fer (khalkhâl min hadîd) au pied pour que tout un chacun reconnaisse, en cas de fugue, qu’il s’agit bien d’un esclave en fuite. Ce que le maître a imposé à son esclave est-il permis ?

Réponse : La mesure prise par le maître est licite, car il est tout à fait légitime qu’il protège son bien[15]

Dans ce monde arabo-musulman, les esclaves étaient utilisés « pour la garde des troupeaux, les travaux des champs, de terrassement et de construction, l’entretien des maisons, le tissage, l’artisanat, les mines, le commerce et toutes sortes de corvées dans les demeures bourgeoises et même parfois dans les maisons du petit peuple. Une partie des effectifs était également absorbée par les métiers de soldats, d’eunuques et de chambellans. D’autres, particulièrement ceux doués d’une vocation artistique comme le chant ou la musique, faisaient l’objet d’un commerce fort rémunérateur[16] »

On voit donc que nonobstant l’idéologie raciste qui avait justifié le développement de l’esclavage arabo-musulman, les esclaves n’étaient pas seulement des noirs et étaient présents dans tous les échelons du monde arabo-musulman, de l’Arabie et jusqu’en Inde. A titre d’illustration, on peut citer un texte d’Ibn al-Djawzî[17] évoquant les désastres causés par un incendie qui ravagea l’Oman en l’an 324/935, une année marquée par les famines et la peste à Bagdad : « douze mille esclaves noirs périrent dans les flammes ainsi qu’un nombre indéterminé d’esclaves blancs. »

On peut donc dire que cet esclavage qui a duré près de 7 siècles tant à l’intérieur de l’Afrique au sein des espaces vassalisés, sur les côtes occidentales et orientales, du Soudan au Sénégal, de l’Egypte aux Comores, s’étendait également jusqu’aux confins de l’Asie, jusqu’en Inde et en Chine, comme l’a indiqué M. Salah Trabelsi : « Aussi, les chroniques arabes (…) montrent, avec une clarté suffisante, que la question des esclaves y avait tenu une place centrale. C’est surtout dans les grands domaines et tout particulièrement dans le Hedjaz, en Mésopotamie, en Iran, dans le golfe Persique que l’on rencontre les plus gros effectifs d’esclaves. Ces espaces matriciels ont joué un rôle majeur dans la mise en valeur des terres agricoles. Les marchands et les armateurs étaient en contact permanent avec les mers du Yémen, d’Oman, de la Péninsule arabique, d’Abyssinie, de Chine, du Sind, de l’Inde, de la mer Caspienne, de la mer Rouge, de la Méditerranée et de l’Afrique orientale. »

Au demeurant, à partir du XVe siècle, des juristes comme Al-Wansharisi, juriste marocain rompu à la casuistique, ou Ahmed Baba (XVIe siècle), Noir razzié par les Marocains ont commencé à dénoncé l’esclavage qu’ils considéraient comme une « humiliation » due à l'incroyance « présente ou passée », « une des calamités de notre époque »

Compte tenu de son ampleur et de sa durée, cet esclavage a fortement enraciné une idéologie d’une infériorité naturelle de l’homme noir que l’esclavage occidental va définitivement entériner.

2. De l’esclavage occidental : Une idéologie raciste au service de la Traite et de la ségrégation raciale

Il est impossible de considérer qu’historiquement la rencontre entre l’homme noir africain et l’homme blanc européen ou occidental ait été empreinte d’un racisme idéologique.

Comme l’écrivait Léopold Sédar Senghor[18] : « Aussi loin qu'on remonte dans l'histoire des peuples méditerranéens et depuis la guerre de Troie, sans parler des guerres pharaoniques contre les Asiatiques, on trouve des Noirs et leurs métis dans les armées qui s'affrontent, parce que les Noirs font partie de ce monde, comme nous l'avons vu, mais aussi qu'ils sont de bons soldats. Il y a Memnon le guerrier noir dont la « beauté soulève l'admiration » et qui, à la tête d'un contingent de soldats éthiopiens, vint au secours des Troyens assiégés. Et, tué par Achille, il fut chanté successivement par Homère, les tragiques et les poètes lyriques grecs. D'autre part, dans l'armée de Xerxès, si l'on en croit Eschyle dans les Perses, il y avait un corps de 30.000 cavaliers noirs. D'après Tite-Live, c'est 11.000 fantassins noirs. »


En réalité, l’idéologie raciste ou racialiste visant à conférer une infériorité naturelle de l’homme noir est beaucoup plus contemporaine dans l’Histoire.

Elle a été mise en place pour justifier l’esclavage et la traite négrière occidentale qui a consisté à la déportation « sous les fers » de 12 à 20 millions d'Africains en Amérique entre le XVIe et le XIXe siècle.

Si l’on suit le fil d’Ariane, au XVIe siècle, comme on l’a précédemment dit, les penseurs arabes commencent à décrier l’esclavage et paradoxalement c’est à ce moment que l’esclavage occidental va prendre son envol, c’est-à-dire…sur les cendres de l’esclavage arabo-musulman.

Il y a eu tellement de textes, d’auteurs y compris parmi les plus célèbres du « siècle des lumières » qui ont théorisé une idéologie raciste qu’il serait impossible dans le cadre de la présente de tous les dénombrer.

On ne saurait cependant faire l’économie de certains, si l’on veut aujourd’hui comprendre les causes du racisme anti-noir d’aujourd’hui pour en atténuer les effets ou essayer d’y remédier.

a. La bulle papale Romanus Pontifex du 8 janvier 1454

On peut ainsi citer la bulle Romanus Pontifex du Pape Nicolas V, en date du 8 janvier 1454 qui aurait indiqué (le texte original en latin n’ayant jamais fait l’objet d’une traduction officielle de l’église catholique romaine) :

« Le Pontife romain, successeur du porteur de clé du royaume des cieux et vicaire de Jésus Christ, contemplant avec un esprit paternel toutes les multiples latitudes du monde et les caractéristiques de toutes les nations qui y habitent, et cherchant et désirant le salut de tous, ordonne et dispose fermement, après soigneuse délibération, ces choses qu'il lui semble être agréables à sa Divine Majesté, et par lesquelles il peut amener les brebis qui lui sont confiées par Dieu dans l'unique bercail divin, et peuvent leur valoir la récompense de la félicité éternelle, et obtenir le pardon pour leurs âmes. (…)

Nous, pesant toutes choses avec la réflexion appropriée, et notant que depuis que nous avions autrefois, par des lettres précédentes de notre part, concédé au Roi Alphonse[19] et à ses successeurs, entre autres choses, la pleine et entière faculté d'attaquer, de rechercher, de capturer, de vaincre, de soumettre tous les Sarrasins et les Païens et les autres ennemis (du Christ) où qu'ils se trouvent [...] et de réduire leurs personnes en servitude perpétuelle (illorumque personnas in perpetuam servitudinem redigendi) et de s'attribuer, pour lui-même et ses successeurs, les Royaumes, Duchés, Comtés, Principautés, Domaines, possessions et biens, et de les convertir à leur usage et à leur profit (…) »

Bien que la discussion reste vive autour de cette bulle, son existence n’est pas remise en question et de manière certaine, elle a encouragé le déferlement de bateaux et navires des rois et princes chrétiens catholiques d’Europe sur les côtes africaines, dans le but de capturer et de réduire les sarrasins (les noirs) en « servitude perpétuelle ».

b. Le(s) Code(s) Noir

On peut ensuite citer le Code Noir dont il existe en réalité deux versions. La première version a été élaborée par le ministre Jean-Baptiste Colbert (1616 - 1683). Il fut promulgué en mars 1685 par Louis XIV. La seconde version fut promulguée par Louis XV au mois de mars 1724. Les articles 5, 7, 8, 18 et 25 du Code noir de 1665 n'ont pas été repris dans la version de 1724.

Ce code règlemente et organise la vie du « nègre » esclave au sein des colonies. Nous citons ici quelques extraits de ce texte :

Article 28

Déclarons les esclaves ne pouvoir rien avoir qui ne soit à leurs maîtres; (…)

Article 38

L'esclave fugitif qui aura été en fuite pendant un mois, à compter du jour que son maître l'aura dénoncé en justice, aura les oreilles coupées et sera marqué d'une fleur de lis une épaule; s'il récidive un autre mois pareillement du jour de la dénonciation, il aura le jarret coupé, et il sera marqué d'une fleur de lys sur l'autre épaule; et, la troisième fois, il sera puni de mort.

Article 44

Déclarons les esclaves être meubles et comme tels entrer dans la communauté, n'avoir point de suite par hypothèque, se partager également entre les cohéritiers, sans préciput et droit d'aînesse, n'être sujets au douaire coutumier, au retrait féodal et lignager, aux droits féodaux et seigneuriaux, aux formalités des décrets, ni au retranchement des quatre quints, en cas de disposition à cause de mort et testamentaire.

c. Les idéologies racistes du « siècle des lumières »

Le siècle des lumières malheureusement n’a pas manqué de penseurs légitimant me racialisme anti-noir, y compris parmi les plus célèbres.

Ainsi, Emmanuel Kant dans son “Anthropology from a Pragmatic Point of View’’ disait : « Dans les pays chauds, écrit Kant, les hommes mûrissent plus vite à tous égards, mais ils n'atteignent pas la perfection des zones tempérées. L'humanité atteint la plus grande perfection dans la race des Blancs. Les Indiens jaunes ont déjà moins de talent. Les Nègres sont situés bien plus bas. » Ailleurs, Kant affirme que les Blancs « possèdent toutes les impulsions de la nature dans les affects et les passions, tous les talents, toutes les dispositions à la culture et à la civilisation et peuvent aussi promptement obéir que gouverner. Ils sont les seuls avançant toujours à la perfection »

On peut aussi citer John Locke, grand théoricien du libéralisme, lui-même ayant des participations dans le commerce d’esclaves noirs[20] et dont les écrits ont inspiré le texte dit « The Fundamental Constitution of Carolina » que tous les adultes de 17 ans étaient tenus de signer s’ils voulaient accéder à la propriété en Caroline du Sud. John Locke est notamment considéré[21] comme ayant inspiré la modification de l’article 101 de cette constitution comme suit :

Texte initial : « Chaque homme libre de Caroline a autorité absolue sur les esclaves nègres (negro slaves) y compris sur leurs opinions et religion »

Texte modifié par Locke : « Chaque homme libre de Caroline a pouvoir absolu et autorité sur les esclaves noirs (negro slaves) ».

Traitant de l’origine du « droit » de l’esclavage, Montesquieu[22] pensait qu’il provenait soit « du mépris qu’une Nation conçoit pour une autre fondée sur la différence des coutumes », soit de la religion car « elle donne à ceux qui la professent le droit de réduire en servitude ceux qui ne la professent pas pour travailler plus aisément à sa propagation ».

B. De l’idéologie raciste post-esclavage

(A suivre)

[1] https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?idTexte=CETATEXT000028460200 [2] https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/racisme/65932 [3] Article R. 624-3, R. 624-4 et 131-13 du Code pénal [4] Article 32 al. 2 de la Loi du 19 juillet 1881 [5] Article 225-2 du Code pénal [6] Article 33 de la Loi du 19 juillet 1881 [7] Article L 332-7 du Code du Sport [8] Article 24 de la Loi du 29 juillet 1881 [9] Article R. 625-7 et 131-13 du Code pénal [10] https://www.lhistoire.fr/la-traite-oubli%C3%A9e-des-n%C3%A9griers-musulmans-0 [11] https://www.lhistoire.fr/la-traite-oubli%C3%A9e-des-n%C3%A9griers-musulmans-0 [12] Travail et esclavage : Y a-t-il eu un modèle oriental ? Salah Trabelsi, Rives méditerranéennes n° 53, 2016 L'économie de l'esclavage en Méditerranée médiévale et moderne [13] En Islam, il s’agit d’un avis religieux donné par un Mufti, c'est-à-dire un homme spécialiste de la loi islamique, pouvant porter sur l'ensemble de la vie quotidienne (économie, pratiques rituelles, voyage, travail... ). [14] Un faqīh (au pluriel, fuqahā') est un juriste musulman, spécialiste du fiqh. Le fiqh est l'interprétation temporelle des règles de la charia. Il est quelquefois traduit par jurisprudence islamique, par référence aux avis juridiques pris par les juristes de l'islam [15] Ahmad Ibn Yahiya al-Wansharîsî, Al-Mi‘yâr al-mughrib wa-l-djâmi‘al-mu‘rib ‘an fatâwî ahl Ifrîqiya w (...) [16] Travail et esclavage : Y a-t-il eu un modèle oriental ? Salah Trabelsi, op. cit. [17] Travail et esclavage : Y a-t-il eu un modèle oriental ? Salah Trabelsi, op. cit. [18] Les Noirs dans l’Antiquité méditerranéenne, Léopold Sédar Senghor, https://www.revuedesdeuxmondes.fr/wp-content/uploads/2016/11/67f69255cf8d9aaa619f5d327eb0f4a0.pdf [19] Du Portugal à l’époque [20] The contradiction of Racism, Locke, Slavery and the Two Treatises, Robert Besnaconi et Anika Maaza Mann. Selon les auteurs John Locke avait investi dans la « Company of the Royan Aventurers in England into Africa » et en 1663 il reçut un Charter qui lui confia le monopole du commerce des esclaves sur les côtes de l’Afrique de l’Ouest. En 1665 la quart du commerce de cette « Company » était constitué du commerce des esclaves qui approvisionnaient par milliers (environ 60 000) les grandes plantations d’Amérique tous les ans. Il fut ensuite l’un des premiers associés de la « Royal African Company » en 1672, qui succéda à la première et dont l’activité durant ses 16 premières années d’existence auraient permis d’approvisionner l’Amérique de 90 000 esclaves. Il fut en outre secrétaire de la « Lords Proprietors of Carolina » de 1668 à 1675 et l’un des 11 membres de la « Council of Trade and Plantations » [21] The contradiction of Racism, Locke, Slavery and the Two Treatises, op.cit [22] Montesquieu, De l'Esprit des lois. Livre XV, Chapitre 3, 4 et 5, 1748.

 
 
 

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